Efficacité

Color log : enregistrez vos couleurs

Au fil du temps et de vos progrès en peinture, vous utilisez certainement de moins en moins les peintures telles qu’elles sortent du tube ou du pot pour les appliquer sur votre toile. Afin d’obtenir des couleurs uniques, vous réalisez vos propres mélanges. Quel plaisir, n’est-ce-pas, de voir se transformer les couleurs sous vos yeux en quelque chose de radicalement nouveau ! Après des années de peinture, pour moi c’est toujours un moment assez magique ! Et à force de pratiquer, vos mélanges sont de plus en plus réussis, vous en comprenez la chimie, vous êtes plus rapide à obtenir LA couleur qu’il vous faut et vous développez vos propres couleurs, celles qui font que l’on reconnaît votre palette au premier coup d’oeil.

Pourquoi enregistrer ses couleurs ?

Jusqu’ici tout va bien.

Seulement voilà…

Ces couleurs sont tellement uniques que vous n’arrivez pas à les reproduire ! Imaginez que vous êtes particulièrement satisfait.e d’une couleur dans un tableau particulier et que vous voulez la ré-utiliser sur un autre tableau, un ou deux ans plus tard ? Horreur, malheur, vous ne vous souvenez plus comment vous l’aviez obtenue. Vous devez donc recommencez toute la démarche. Vous y arriverez, bien sûr, mais vous perdrez un temps précieux !

C’est pourquoi je vous invite à enregistrer vos couleurs, celles qui vous identifient et que vous avez mis tant de temps à maîtriser.

Palette et tubes de peinture

Comment faire son color log ?

Comme souvent, il n’existe pas une seule et unique façon de procéder. Il vous faudra trouver la meilleure solution pour vous, celle qui s’adapte à vous, à votre atelier et à votre style de travail.

Mais le principe est celui-ci : pour chaque tableau réalisé, prenez l’habitude de réaliser une fiche technique pour vous-même. Cette fiche comprendra les informations suivantes :

  • référence (de votre propre système de numération)
  • titre
  • année
  • dimensions
  • support et technique
  • pour chaque couleur : mélange réalisé pour l’obtenir (références et proportions).

Idéalement, vous inclurez aussi :

  • texte descriptif de l’oeuvre (inspirations, signification)
  • appartenance ou non à une série

Ces deux derniers éléments sortent des données purement techniques, mais vous seront très utiles au moment d’exposer et de commercialiser votre oeuvre. Si toutes ces informations sont au même endroit, vous serez plus efficace.

Vous pouvez procéder « à l’envers » et faire une fiche par couleur :

  • échantillon de la couleur en question
  • mélange réalisé pour l’obtenir (références et proportions)
  • liste des tableaux dans lesquels cette couleur est utilisée.
Color log ou palette de couleurs

Quel support utiliser pour noter vos couleurs ?

Libre à vous de choisir le support que vous préférez : carnet ou fiches individuelles (tant que vous avez un système de rangement et classement pour les consulter facilement), ou même un dossier digital dans lequel vous insérez des photos. L’important, c’est d’alimenter votre color log et de le consulter !

Carnet pour enregistrer vos couleurs

Conclusion

L’objectif d’enregistrer les couleurs est de gagner en temps et en efficacité, pour ne pas recommencer mille fois un travail que vous avez déjà (bien) fait ! Ceci est particulièrement utile si vous travaillez sur une série de tableaux, mais que vous n’avez pas forcément l’espace ou le temps matériel de peindre tous les tableaux en même temps. Si vous devez les peindre à des moment différents, vous serez content.e de reproduire facilement, précisément et rapidement vos couleurs.

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